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Molló

Camí Ramader de Campdevànol

1. VOIE DU RETRAIT DE MOLLÓ À PRATS DE MOLLÓ

A la fin de la Guerre Civile Espagnole, entre le 27 janvier et le 13 février 1939, 85.000 à 95.000 personnes traversent les Pyrénées, par les Vallées de Camprodon et du Vallespir. Un chemin vers l’exil, long et misérable pour beaucoup d’entre eux. Dans un premier temps, bon nombre d’entre eux sont accueilli par les habitants de Prats de Molló. Le village devient alors un camp improvisé où des milliers de réfugiés sont reçus. L’itinéraire du Chemin de la Retirada emprunte le parcours de l’un de ces chemins, qui n’auraient jamais dû avoir un tel usage.

 

2. PARC NATURAL DE LES CAPÇALERES DEL TER I DEL FRESER

Le parc naturel des «Capçaleres del Ter i del Freser», situé dans la région de Ripollès (Gérone), comprend les échantillons de haute montagne les plus à l’est des Pyrénées axiales catalanes, correspondant aux zones montagneuses qui constituent les sources du cours supérieur du Ter et Freser. C’est un territoire d’une complexité orographique remarquable et d’une grande diversité de paysages ; facteurs qui, ajoutés à une extension importante et à une amplitude altitudinale considérable, permettent l’existence d’exemples très variés et riches des structures géologiques, des écosystèmes, des habitats et des communautés végétales, des espèces et des paysages de cette région des Pyrénées.

Depuis 2015, 710 hectares de la commune de Molló (16,5%) font partie de ce parc naturel, qui s’étend du secteur Costabona et des sources du fleuve Ritort au Coll d’Ares, à la suite du carénage frontière de Vallespir. C’est un secteur de grand intérêt pour le patrimoine naturel et culturel, car il intègre des habitudes d’intérêt associées aux prairies acidophiles (sèches ou hautes montagnes) ainsi qu’aux forêts de pins de pins noirs. Culturellement, il comprend un important ravin (voie de transhumance) et a été le théâtre de la Retraite (1939) au cours de l’exil républicain, qui a traversé la frontière à la hauteur de Coll d’Ares et de Coll Pregon.

 

3. SANTA CECÍLIA DE MOLLÓ (BIEN CULTUREL D’INTERET NATIONAL)

Le premier document écrit où figure le nom de Molló (Mollione) date de 936, année de la consécration de l’église de Santa Cecilia, mais il est connu que l’église de Molló travaillait déjà ou était sur le point de fonctionner en 904. Il est donc nécessaire de situer les origines de Molló dans les premières étapes du boisement de la Catalogne initié par Guifré lo Pelós. À la fin de l’IXe et du Xe siècle, le repeuplement des vallées du Ter sous le règne du comte de Besalú est effectué et finalement, en 1141, il passe sous la protection du monastère de Ripoll. L’année 1428, la municipalité fut secouée par un puissant tremblement de terre, qui détruisit de nombreuses maisons et une partie de l’église de Santa Cecilia, qui fut reconstruite par la suite. L’église paroissiale de Santa Cecilia est une magnifique construction romane, ouverte aux quatre vents. Date de fin de l’al. XII et est un bâtiment formé par un seul navire de dimensions considérables se terminant dans une abside semi-circulaire, beaucoup plus étroite que la nef. En 1952, lors des travaux de restauration du beffroi, les chapiteaux des fenêtres de l’étage supérieur ont été remplacés par deux oculi de chaque côté. C’est très remarquable le portail d’entrée, le mur de midi, qui manque pratiquement d’éléments sculptés. Sur les archivoltes et le tympan, lisse, on retrouve une large couronne décorative, formée successivement par une corniche cylindrique horizontale, une frise en dents de scie, un chapelet d’arcuations aveugles soutenu par de petits corbeaux zoomorphes, une seconde frise en dents de scie et, enfin une imposte décorée de tiges. Cet ensemble est construit sur un mur en saillie, fixé au mur de la nef et sous un petit avant-toit sur le toit.

À l’intérieur, nous trouvons deux chapelles peu profondes, qui ne sont qu’un début de croisière. Sa faible profondeur est également visible de l’extérieur, où l’on ne voit que des murs de la même épaisseur que celui qui abritait la porte. À l’intérieur du temple, il y a des piques de différentes époques. Un autre élément important qui a complété l’ensemble, la porte décorée de formes de fer, a disparu pendant la guerre civile espagnole. Aujourd’hui, seul un gros verrou en forme de serpent est conservé.

AdresseMolló (Ajuntament)
C. de Sant Sebastià, 2

Molló et deux vaches

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