Le secret de la Cellera de Ter
Itinéraire en boucle rejoignant la voie verte en deux points
La commune de Cellera de Ter est située dans la comarque de la Selva, et elle s’étend sur une superficie de 14,63 km2.
Plus de la moitié de la commune est montagneuse et correspond à la crête orientale du massif des Guilleries. L’autre partie de la commune correspond à une plaine fertile, large d’un peu plus d’un kilomètre, bordée par le Ter et le ruisseau Osor.
La localité, à 166 mètres d’altitude, se trouve à 19 km de Girona en empruntant la voie verte vers le sud, et à 30 km d’Olot vers le nord.
Elle se trouve au cœur de la vallée, au pied de la montagne du Puigdefrou (843 m d’altitude) qui, avec sa silhouette caractéristique, est l’élément géographique le plus représentatif de la commune.
Le contraste morphologique évident de la commune a conditionné la vie des habitants, qui résident essentiellement dans la plaine orientale, avec la localité de Cellera de Ter, chef-lieu de la commune, le quartier du Pasteral et les hameaux de Plademont et Pladevall, en opposition à la zone montagneuse à l’ouest, où se trouvent d’anciennes propriétés (aujourd’hui pour la plupart abandonnées) et qui formaient le hameau de Plantadís.
Kilomètres 9,2 km (2 h 30 min)
Difficulté Minimum
Pavement Itinéraire dans la nature
Services Restauration / WC publics: À l’espace U d’Octubre et à l’ancienne gare du Pasteral. / Hébergements / Commerces
Transport marcher ou faire du vélo
Type secret Historique
Itinéraire en boucle qui passe dans des sites d’une grande valeur naturelle, patrimoniale et paysagère, et qui rejoint la voie verte en deux points : au niveau de l’espace U d’Octubre (à Cellera de Ter même), et au niveau de l’ancienne gare du Pasteral (au nord de la commune).
Une partie du parcours longe les rives du Ter, un espace naturel protégé inclus dans le Réseau Natura 2000, avec la forêt riveraine comme habitat naturel caractéristique. L’itinéraire permet également de découvrir des sites très intéressants tels que l’ancien embarcadère qui, jusqu’en 1986, permettait de franchir la rivière, l’ermitage roman Sant Just i Sant Pastor, les forêts de Can Lloret, les anciennes écoles de Maître Cicres du Pasteral, l’espace naturel et archéologique des grottes du Pasteral et de la montagne de Canet, le pont du Ribot, la source de Can Pla, ou encore l’ancien moulin de la Pardina.
Sites d’intérêt
Rives du Ter: Espace protégé inclus dans le réseau Natura 2000 et qui abrite une importante flore autochtone typique de la forêt riveraine, ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux, de chauves-souris, d’amphibiens, de poissons, d’invertébrés et de petits mammifères.
Brise-lames: Construits dans les années quarante du XXe siècle pour endiguer les effets des crues du Ter, ces brise-lames aujourd’hui restaurés ont été aménagés en point d’observation ornithologique.
Ancien embarcadère: Endroit qui permettait autrefois à une barque de traverser la rivière d’un côté à l’autre en reliant la commune de Cellera de Ter à celle de Sant Julià de Llor i Bonmatí.
Ermitage roman Sant Just i Sant Pastor: Ermitage remontant probablement au XIIIe siècle, qui dépendait du monastère d’Amer, en partie reconstruit après les grands tremblements de terre qui frappèrent la vallée en 1427.
Anciennes écoles de Maître Cicres: Inaugurés en 1932 sous la Seconde République, les bâtiments ont aujourd’hui été restaurés.
Grottes du Pasteral: classées Bien culturel d’intérêt local (BCIL), et avec un tracé exploré d’environ 400 mètres, ces grottes sont considérées comme les plus importantes de la région et les plus intéressantes du massif des Guilleries. Il s’agit d’une zone d’un grand intérêt archéologique, géologique et naturel.
Pont du Ribot: Pont construit à la fin du XIXe siècle pour pouvoir continuer le chemin de Pixarrelles coupé par la voie ferrée allant de Girona à Olot.
Source de Can Pla: Site calme et bucolique à proximité de la voie verte, qui convie à faire une pause pour boire et se restaurer.
Moulin de la Pardina: Vieux moulin à farine, l’un des plus importants des comarques de Girona, qui fut en activité entre le milieu du XVIIIe siècle et les années 1970.
